Les cavités girondines sont hautes de plancher, basses de plafond et surtout sont topographiées pour la plupart. Par contre, les carrières souterraines, dont beaucoup sont abandonnées et accessibles, constituent un terrain de jeu et d'expérimentations excellent pour les topographes désireux d’affiner leur méthodes et outils.
Les carrières souterraines constituent d'immenses complexes topographiques dont les exigences en termes de calcul dépassent de très loin ce qu'on affronte en topographie spéléologique 'classique'
A titre d’exemple, le dossier le plus important qui avait été traité par GHTopo est le réseau de Shuanghedongqun (Chine) avec ses 1400 noeuds - entrées, carrefours, terminus - et ses 135 km. En carrières, on dépasse allègrement les 5.000 noeuds (6.800 noeuds à Langoiran).
Le calcul d'un réseau se faisant par une méthode de compensation matricielle en bloc, on travaille sur des systèmes d'équations gigantesques.
Il est donc nécéssaire de faire une vaste revue des codes et une longue étude des propriétés des matrices utilisées (semblables à celles rencontrées dans la méthode des Eléments Finis) pour accélérer les vitesses de calcul.